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Un film d'animation chinois a voir
Pour comprendre ces mécanismes, Arte a mis en ligne une série web baptisée Dopamine qui décortique Uber, Snapchat, Instagram, Facebook, YouTube ou encore Candy Crush et Twitter.
It’s a post apocalyptic setting but instead of being edgey, it’s a slow, optimistic slice of life where humanity is living it’s twilight years out in peace.
"This is not so much a story as it is a slice of life. Or rather, it is a look into portions of the life of a girl named Alpha, together with the people around her. Alpha runs a little cafe on the outskirts of Yokohama. There are almost no customers, but Alpha does not mind at all since she has the occasional company of the old man who runs the gasoline stand down the road, as well as that of his grandson Takahiro. This is a Yokohama of the future, when the sea covers most of the land and roads have disappeared under sand or water. Alpha is in fact a robot, looking after the cafe during her owner's indefinite leave of absence."
This documentary offers a never-before-seen look at the "incel" community, an online subculture, linked to multiple mass murders and hate crimes against women.
In 2014, 22-year-old Elliot Rodger shot and stabbed six of his fellow students to death in a pre-meditated attack at the University of California, Santa Barbara. His motive? In a chilling video Rodger said he was angry that he was still a virgin and in his words wanted to show himself as "the true alpha male" by punishing women for not being attracted to him.
The legacy of Rodger's assault was catapulting online "incels" into wider consciousness. "Incels" - short for "involuntary celibates" - are a global community of sexually frustrated young men, who have found support amongst one another on the net. Some idolise Rodger, and chillingly, his murder spree seems to have helped inspire at least three further mass killings in North America, that have mainly targeted women.
At its extreme, incel ideology spreads violent misogyny, which blames women for depriving men of sex and relationships. Some forums have recorded up to 40,000 members, and feature depraved ideas like state-sponsored rape and girlfriends.
Following eight months of unprecedented access to incels, this documentary is the deepest exploration yet of this notoriously closed community.
Told primarily through the personal stories of three men who identify as incels, the documentary explores how an online ideology can push young men into very disturbing behaviour. But the film also delves behind the sensationalist media headlines to unearth some of the reasons for incel's existence - many feel alienated and are enduring difficulties, like mental health issues, autism or traumatic upbringings.
For some, the online forums are a haven to joke, vent and find support in a world where they are struggling to find an identity and where gender relations are changing dramatically. The question is, where are the lines between this, radical misogyny and violence?
⏰50 mins
https://www.madmoizelle.com/incels-documentaire-1014182?utm_medium=feed&utm_source=feedpress.me&utm_campaign=Feed%3A+madmoiZelle
Dans sa petite ville du Texas, une jeune fille s'inscrit à un concours de beauté pour rendre hommage à sa tante décédée et provoquer sa mère, ancienne reine de beauté.
Wendy Wu est une adolescente qui ne rêve que d'une seule chose : être élue reine de son lycée lors du traditionnel bal de fin d'année. Elle jongle péniblement entre son petit ami, ses études, ses devoirs et la féroce compétition pour les élections. Son existence bien remplie prend un virage à angle droit lorsqu'elle fait la connaissance d'un jeune moine bouddhiste, Shen, qui lui annonce qu'elle est la réincarnation d'un guerrier chinois, et qu'elle a une mission à accomplir : sauver le monde. Wendy accepte un combat, mais demande en échange d'obtenir le titre de reine qu'elle convoite si âprement...
Si le numérique fait de chaque citoyen un client captif, certains défendent le logiciel libre comme éthique philosophique. État des lieux de la liberté informatique aux quatre coins du monde.
Depuis la généralisation d’Internet dans tous les domaines de la société, la problématique des logiciels propriétaires, opposés aux logiciels libres, est devenue cruciale, quoiqu’encore ignorée par la grande majorité des utilisateurs. Par définition, le logiciel libre peut être exploité, amélioré et distribué par tous. Or, la plupart des logiciels auxquels nous recourons quotidiennement sont dit "propriétaires" : leur code source appartient à de grandes entreprises, qui en tirent des bénéfices conséquents. Les résistants de l’open source y voient ainsi un enjeu philosophique autant qu'un choix de société : les nouvelles technologies devraient être contrôlées par leurs utilisateurs, plutôt que de limiter leur liberté à leur trouver des alternatives.
Solutions concrètes
En adoptant un point de vue résolument optimiste, Internet ou la révolution du partage montre comment le logiciel libre peut apporter des solutions concrètes dans une multitude de domaines : l’accès aux soins, l’agriculture, la diffusion de la connaissance ou une meilleure répartition de la richesse créée. Un éclairage fascinant sur la bataille que se livrent, aux quatre coins du monde, les multinationales, défenseurs d'un système capitaliste, et les partisans de l’open source, qui militent pour la société du partage.
[Documentaire disponible jusqu'au 1er Mars 2020]
La tragédie d'Eva-Marree, privée de ses enfants pour prostitution puis tuée par leur père. Dans un réquisitoire convaincant, la réalisatrice Ovidie dénonce les abus de pouvoir commis par un État suédois prétendument protecteur.
Le 11 juillet 2013, Eva-Marree, alias Jasmine Petite, 27 ans, est tuée par le père de ses deux enfants de trente-deux coups de couteau, dans les bureaux des services sociaux suédois. Ce crime est l'aboutissement d'un cauchemar qui a commencé trois ans plus tôt, après que la jeune femme, ayant quitté son compagnon pour violences conjugales répétées, et ne sachant comment subvenir aux besoins de la famille, a confié à une proche avoir travaillé comme escort-girl. Sur simple dénonciation, Eva-Marree se voit retirer sa fille et son fils, alors âgés de 1 et 2 ans, sans discussion ni enquête préalables, les services sociaux en attribuant la garde exclusive à leur père, un homme dont ils avaient pourtant eux-mêmes diagnostiqué la violence. Après l'échec de plusieurs recours en justice, la jeune femme devient l'un des porte-parole du syndicat suédois des travailleurs du sexe, dénonçant les lois en vigueur et les abus de pouvoir des services sociaux, qui privent les prostitué(e)s de leurs droits élémentaires en prétendant les protéger. Ayant finalement obtenu un droit de visite auprès de ses enfants, puis encore bataillé pour que les services sociaux obligent le père à s'y soumettre, elle est assassinée lors du premier rendez-vous fixé avec ce dernier et leur fils. Déni de justice. Aucune sanction n'est prise au sein du service concerné, même si la directrice en est discrètement mutée. Les parents d'Eva-Marree réclament toujours en vain le droit de voir leurs petits-enfants, dont ils ignorent jusqu'au lieu de placement, alors que le père meurtrier, bien que condamné à une longue peine d'incarcération, conserve son autorité parentale. Car, en Suède, dénoncent les interlocuteurs d'Ovidie (la mère d'Eva-Marree, Zenitha, son avocat, la responsable de son syndicat…), une "putain" ne saurait être une bonne mère. Si, comme cette jeune femme courageuse, qui témoigne dans un entretien d'archives avec une retenue et un charisme remarquables, elle ose refuser le statut de victime et d'irresponsable qu'on lui assigne, elle devient aussi une ennemie de la société. En un réquisitoire convaincant contre un État "providence" dont aucun représentant n'a souhaité s'exprimer, la réalisatrice expose en détail l'hallucinant déni de justice qui a frappé Eva-Marree et ses enfants. Nombre de pays membres de l'Union européenne, dont la France, rappelle-t-elle aussi, ont adopté la législation suédoise criminalisant les clients de prostitué(e)s, l'autre volet selon elle d'une vision puritaine et répressive qui fragilise les travailleurs du sexe tout en affirmant les aider.
Là où les putains n'existent pas | Documentaire d'Ovidie (France, 2017, 56mn)